Mes actus 2018

Moussem cities (Bruxelles) - Kulte Gallery (Rabat) - Paris Photo - Casula Powerhouse Art Center (Sydney)

Loading Casa - Moussem cities - De Markten - Bruxelles > Février 2018

"Avec le festival Moussem Cities, le Centre nomade des Arts et ses partenaires bruxellois se focalisent, comme chaque année, sur une métropole arabe. Des villes avec une histoire riche et culturellement diverse, mais surtout des villes qui jouent aujourd’hui un rôle vital dans la société arabe contemporaine grâce à leur dynamique artistique. Des artistes de la région et de la diaspora vous offrent un regard sur leur ville et leur œuvre par le biais de performances, de concerts, de films, d’expos et d’une soirée littéraire.

Découvrir, écouter, et discuter avec les artistes

Outre le programme artistique, le festival souhaite miser pleinement sur des moments de rencontre, de lien, de réflexion et de dialogue. Des personnalités éminentes de générations diverses qui contribuent à déterminer la scène artistique de Casablanca présentent des sujets et des idées à propos du contexte social et politique dans lequel ils vivent et travaillent, des traditions et de leurs interprétations contemporaines et de l’actualité de notre monde en mutation rapide.

Fatima Mazmouz fait partie d'une nouvelle génération d'artistes émergents au Maroc et est photographe-plasticienne, performeuse, conférencière et écrivaine. La diversité de ses pratiques et approches se rejoignent dans la recherche sur la notion d'identité: genre, corps, immigration, et les stéréotypes qui les accompagnent. Fatima Mazmouz crée des ponts entre l'intime et le champ politico-socio-culturel qui le traverse. La question du multiculturalisme est au cœur de son travail, à travers la réflexion sur le corps."

Du 02 au 10 février 2018

Source texte et photo : Moussem Cities Casablanca


Résistants - Kulte Gallery - Rabat > Avril 2018

Kulte Gallery - 2018

“Le ventre de Casablanca m’a vu naître… très vite des années d’exil s’emparèrent de ma mémoire évanescente nourrie de fictions paternelles. Depuis je ne cesse de filer les trames de cette ville cristalline, me nourrissant pas à pas, de chacune de ses pierres et de ses rues…
Petit à petit au cours de mes pérégrinations, je découvre que la ville de Casablanca devient le corps stratégique de la résistance et du démantèlement sous le régime colonial.

Nos boulevards de Casablanca ont un visage...

Tous ces noms de rues, d’avenues et de boulevards avaient un visage, un corps, une histoire, celle d’un Maroc de la Résistance décidé à se libérer, à s’émanciper.”
Depuis 2014, le corpus Casablanca, mon amour et plus particulièrement, Liaisons Dangereuses, analyse les rouages au cœur de la mécanique du « corps colonial ».
Résistant Marocains y regroupe une vingtaine de portraits de résistants (non exhaustifs) ayant agit à des périodes différentes et appartenant à divers noyaux de résistance et d’organisations comme le parti de l’Istiqlal, dont la plupart sont issus, avant d’établir leur propre clan : l’organisation secrète marocaine, le croissant noir, la main noire…
Ces portraits sont réalisés à partir d’une trame composée des silhouettes de la Super Oum, icône de la résistance identitaire, prenant les armes pour voir un jour naître la Ouma Maghribia (la nation marocaine).
L’usage du document historique est capital dans la volonté de créer un patrimoine visuel jusqu’alors inexistant dans cette conscience historique habitée par la rupture.
Liaisons Dangereuses – Résistants Marocains a cimenté un corps à la ville de Casablanca ouvrant ainsi la voie à la réparation, à la résilience : Révéler, réparer sa propre mémoire à travers la survivance des mémoires de Casablanca…”

Extrait de CASABLANCA, MON AMOUR / Dar al Baida Hobe – 2014

Fatima Mazmouz, fait partie d’une géneration d’artistes à la fois photographe, plasticienne et auteure de performances. Elle crée des passerelles entre l’intime et le champ politico-socio-culturel inscrivant ses recherches sur les notions d’identité, de corps et de genre.
A partir de 2009, elle met en scène le corps « pansant », interrogeant le corps de la grossesse, et faisant dialoguer le corps de la mère avec le concept de mère patrie. Un projet éditorial intitulé Super Oum y est dédié en 2014 aux éditions Kulte.

Source texte : Kulte Gallery

Du 28 avril au 24 juin 2018


Paris Photo - Galerie 127 - Grand Palais - Paris > Novembre 2018

Paris Photo 2018

"Paris-Photo, première foire mondiale consacrée à l’art photographique, met cette année les femmes à l’honneur. Lumière sur la Galerie 127, fondée par la Française Nathalie Locatelli, qui est aujourd'hui la seule galerie dédiée à la photographie de tout le Maghreb. Elle représente plusieurs femmes artistes, comme la photographe marocaine Fatima Mazmouz. Elle propose une réflexion sur le passé colonial de son pays en retravaillant des cartes postales de prostituées marocaines employées dans les bordels de l’armée française à l’époque du protectorat.

Source texte et Vidéo : TV5 Monde

Paris Photo, «Elles» du désir

Dans une sélection stimulante, la foire internationale dédiée à la photographie présente 100 artistes femmes pour (re)découvrir toutes les autres, et innove avec Curiosa, nouvel écrin consacré au corps. Repérage et focus sur trois d’entre elles.

Source texte : Libération

C'est après avoir mené des recherches sur l'écriture de l'histoire de l'art dans les pays arabes que Fatima Mazmouz, née en 1974 à Casablanca, décide de renoncer à ce parcours universitaire pour devenir artiste. Ayant vécu entre le Maroc et la France, elle s'intéresse plus particulièrement à l'exploration du monde colonial et post-colonial.
En 2014, elle inaugure le projet "Bouzbir". Ce nom est tiré de celui d'un quartier de Casablanca, Bousbir, lui-même déformation du nom de Prosper Ferrieu, un spéculateur immobilier qui détenait des terrains dans cette partie de la ville. Retranchée derrière des remparts, cette cité close était, au début des années 1920, un lieu de prostitution et d'exploitation des enfants.
C'est à partir de cartes postales de cette époque que Fatima Mazmouz a composé ces images, les portraits des femmes étant recouverts de motifs figurant des utérus et des vulves."

Source texte : L'Obs

À découvrir aussi l’artiste Fatima Mazmouz et sa série Casablanca mon amour. Photographe, plasticienne et performeuse, elle crée de véritables passerelles entre l’intime et le champ politico-culturel notamment grâce à ses recherches sur les notions de genre, de corps et d’identité. Si le ventre de Casablanca l’a vu naître, elle interroge le corps de la grossesse et de la femme avec celui de la mère patrie depuis 2009.

Source texte : Numero

Conférence :
En partenariat avec la Galerie 127


Landless Bodies – Casula Powerhouse Art Center - Liverpool/AUS > Novembre 2018

Casula Powerhouse ) Liverpool (Australie)

"Nos expériences d'identité et de culture féminines restent avec nous quel que soit le contexte géographique.
Cette exposition rassemble les différentes pratiques pour présenter une familiarité avec des préoccupations qui ne sont pas liées par des contextes géographiques, sociaux ou temporels. Ce que ces artistes partagent à travers leur pratique individuelle, ce sont les préoccupations de l'identité féminine et de la politique corporelle dans le domaine domestique et l'espace public.

A Corps Rompu

Landless Bodies explore les expériences de genre des femmes artistes arabes de la diaspora contemporaine sans lieu fixe. Des artistes invités du Maroc et d'Australie créent une riche expérience culturelle qui reflète le rôle des femmes en tant que leaders dans le domaine privé et public. Explorant la relation de se situer dans le passé, le présent et le futur, l'exposition présente une urgence de lieu et de représentation de la culture.
Organisé par Lizzy Marshall"

Avec: Safaa Erruas (Maroc), Cherine Fahd (Australie), Fatima Killeen (Maroc / Australie), Fatima Mazmouz (Maroc / France), Mme Saffaa (Arabie Saoudite / Australie) et Batoul Shimi (Maroc)

Du 6 Octobre au 11 Novembre 2018

Source texte : Casula Powerhouse